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Comment soigner l’arthrose du genou naturellement ?

Sommaire:

Apprendre comment soigner l arthrose naturellement

Qui n’a pas d’arthrose? Genoux, hanches, coudes, bref toutes les articulations peuvent être plus ou moins touchées.

Il ne faut surtout pas forcer sur une articulation qui a de l’arthrose mais il faut tout de même la faire travailler pour qu’elle ne se bloque pas au fil du temps.

Le sport léger est donc bon pour les personnes ayant de l’arthrose modéré.

Arthrose du genou : définition et facteur qui y contribue

Le cartilage articulaire de différentes parties de l’articulation du genou s’use et finit par être détruit dans l’arthrose du genou, également appelée gonarthrose. Il s’agit d’une pathologie persistante qui dérange fréquemment tous les jours. Les personnes âgées l’éprouvent le plus souvent, et il n’y a pas de cause claire.

Détérioration du cartilage de l’articulation

La détérioration du cartilage de l’articulation est un symptôme de l’arthrose du genou.

L’arthrose du genou, également appelée gonarthrose, est une dégénérescence du cartilage de l’articulation du genou. Les genoux et les hanches étant des articulations majeures qui supportent le poids du corps, elle peut endommager l’une d’entre elles ou les deux. Cela en fait une affection invalidante.

Les localisations de l’arthrose du genou

L’arthrose peut endommager l’articulation fémoropatellaire, qui relie le fémur à la rotule, ainsi que l’articulation fémorotibiale, qui relie le fémur au tibia :

Le compartiment fémoro-tibial médial est plus fréquemment touché que le compartiment latéral par l’arthrose fémoro-tibiale, qui représente 45 à 50 % des cas. Elle peut être le résultat d’un déséquilibre de l’axe mécanique de la jambe.

Chez 35 % des patients, on observe une arthrose fémoropatellaire. Les personnes jeunes sont plus sensibles, notamment après un traumatisme du cartilage ou une instabilité rotulienne (malformation osseuse ou déséquilibre musculaire).

Dans 15 à 20% des cas, l’arthrose fémoropatellaire coexiste avec l’arthrose fémorotibiale.

Pour que le genou puisse bouger librement, il faut un cartilage articulaire de haute qualité

Le cartilage recouvre les extrémités des os qui constituent l’articulation du genou. Les deux os peuvent glisser l’un sur l’autre grâce à ce cartilage.

Le schéma ci-dessous montre que le cartilage (en blanc) est formé d’un gel de grosses molécules très gourmandes en eau (un peu comme les éponges). Ces molécules sont contenues par une « sorte de filet » immobile.

La membrane synoviale tapisse l’intérieur d’une capsule qui entoure et protège l’articulation du genou. Cette dernière libère un fluide qui hydrate le cartilage et « lubrifie » l’articulation.

L’ensemble de l’articulation est touché par l’arthrose 

L’arthrose n’est pas exclusivement due au vieillissement naturel du cartilage tout au long de la vie. L’arthrose, qui est provoquée par une pression excessive sur le cartilage, est une maladie en soi. Bien qu’elle puisse toucher n’importe quelle articulation, elle affecte préférentiellement les articulations du genou, de la hanche et de la colonne vertébrale, car elles supportent le poids du corps.

L’arthrose commence par la dégénérescence du cartilage articulaire et évolue vers la destruction de toutes les structures articulaires.

L’arthrose est une affection dégénérative marquée par une détérioration précoce du cartilage articulaire, qui se fissure, se fragmente en petits morceaux qui se logent dans la cavité articulaire comme des grains de sable ; 

un remodelage de l’os sous-chondral ; 

en réponse à la pression supplémentaire, l’os situé sous le cartilage se multiplie et forme un collier osseux autour de l’articulation. 

Suite à l’inflammation de la synovie (qui tapisse la membrane articulaire), les ostéophytes, excroissances osseuses constituées d’os en prolifération, sont à l’origine des douleurs de l’arthrose.

Facteurs favorisant la gonarthrose

Facteurs de risque de l’arthrose du genou

La gonarthrose est plus susceptible de se produire pour un certain nombre de raisons :

L’âge : L’arthrose dite  » primaire  » du genou a fréquemment le vieillissement comme facteur favorisant. L’arthrose du genou est rare chez les personnes de moins de 40 ans ;

 elle est plus fréquente chez les femmes. Après la ménopause, elle est plus fréquente ;

les antécédents familiaux ; 

la prédisposition génétique à l’arthrose du genou ; 

et la surcharge articulaire. Elle peut être liée : à un surpoids ou au port fréquent de charges lourdes ; 

à une sollicitation excessive des ligaments et des articulations, qui se traduit par des microtraumatismes récurrents lors de certaines activités professionnelles (comme la pose de carrelage, etc.) ; 

à la pratique de sports (football ou rugby).

Gonarthrose secondaire à des anomalies du genou ou de la jambe

L’arthrose du genou peut être provoquée par un genu varum (jambes tournées vers l’intérieur) ou un genu valgum (jambes tournées vers l’extérieur) dans l’axe de la jambe, un traumatisme du genou tel qu’une lésion du ménisque ou une entorse grave avec rupture du ligament croisé antérieur, une lésion osseuse telle qu’une fracture articulaire, une nécrose de l’os sous le cartilage, ou une anomalie du genou.

Conditions fréquentes favorisant le développement de la gonarthrose

Les maladies inflammatoires (spondylarthrite ankylosante ou polyarthrite rhumatoïde), les maladies métaboliques (comme la goutte ou la chondrocalcinose due à un dépôt de calcium dans les articulations), les arthrites infectieuses du genou et les maladies inflammatoires (spondylarthrite ankylosante ou polyarthrite rhumatoïde) peuvent toutes entraîner une arthrose secondaire.

Gonarthrose:

Les personnes touchées

Seuls 3% des personnes de moins de 45 ans, 65% des personnes de plus de 65 ans et 80% des personnes de plus de 80 ans souffrent d’arthrose.

Trois fois plus de personnes sont atteintes de gonarthrose que d’arthrose ou de coxarthrose de la hanche.

Qui est gonarthritique ?

30 % des personnes âgées de 65 à 75 ans souffrent de gonarthrose.

L’arthrose du genou peut également toucher des personnes plus jeunes, même si elle est plus fréquente chez les personnes âgées. Elle est alors favorisée par des traumatismes (mineurs ou évidents) provoqués par la pratique de sports ou de métiers particuliers qui sollicitent beaucoup les genoux.

Traitement de l’arthrose du genou

L’arthrose du genou ne peut pas être guérie, mais elle peut être retardée par des changements diététiques et hygiéniques, des médicaments et de la rééducation. Lorsque l’arthrose est extrêmement avancée et qu’elle n’est pas soulagée par un traitement médical, la pose d’une prothèse du genou est envisagée.

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Traiter d’arthrose du genou par la médecine

Gérer la gonarthrose au quotidien

Maintenir une activité physique en la modifiant pour tenir compte des douleurs du genou liées à l’arthrose.

L’arthrose peut être ralentie par une bonne hygiène de vie et des activités physiques modifiées : éviter de marcher pendant les moments les plus douloureux ; 

à l’inverse, encourager la marche quotidienne en dehors de ces moments ; 

éviter les sports qui exercent une pression sur les genoux (vélo, ski, etc.) ; 

éviter de rester debout longtemps et de porter des charges lourdes ; utiliser une canne du côté du genou qui n’est pas touché.

Pour soulager les articulations du genou, réduisez votre poids.

L’obésité accélère la progression de la gonarthrose. Lorsque cela est nécessaire, une perte de poids est toujours avantageuse.

Prendre des médicaments pour soulager la douleur de l’arthrose

Les poussées d’arthrose causées par l’inflammation peuvent être traitées par des médicaments. Le paracétamol est utilisé en première intention et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont utilisés si le paracétamol est inefficace.

Des infiltrations articulaires avec des corticostéroïdes peuvent réduire la douleur. Les injections d’acide hyaluronique pour « lubrifier » l’intérieur de l’articulation sont également une option, mais elles ne sont pas couvertes par l’assurance maladie. La structure du cartilage n’est pas affectée par ces infiltrations.

Maintenir la mobilité et la musculature de l’articulation du genou par la rééducation

Un kinésithérapeute supervise dans un premier temps la rééducation avec un programme personnalisé (type d’exercice, fréquence et intensité), qui est ensuite réalisé par le patient de manière autonome à son domicile. Elle permet de préserver la mobilité de l’articulation, de préserver les muscles et d’éviter que la hanche ait une mauvaise position.

Le port d’une genouillère permet de réduire la pression sur le compartiment du genou touché (genouillère).

Quels sont les médicaments à utiliser en cas d’arthrose du genou ?

Les antalgiques sont indispensables pour lutter contre les douleurs du genou.

Les antalgiques doivent être pris au moment des poussées douloureuses, sans jamais dépasser les doses maximales prescrites, même si la douleur persiste.

Le paracétamol est prescrit en première intention.

Lorsqu’une poussée inflammatoire douloureuse ne répond pas à ce traitement, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont utilisés, pour une courte durée et à la dose minimale efficace, en raison de leurs effets indésirables, notamment digestifs ou rénaux, en particulier chez les personnes âgées. Des applications locales sous forme de gel, crème, etc. contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être utiles.

De nombreux médicaments en vente libre contiennent des analgésiques. Il est donc nécessaire d’informer votre médecin de tous les médicaments que vous prenez. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien.

Qu’en est-il des médicaments anti-arthritiques symptomatiques à action lente ?

Ces médicaments (sulfate de chondroïtine, diacéréine, glucosamines, extraits d’avocat et de soja) n’empêchent pas la dégradation des articulations et sont destinés à réduire l’intensité de la douleur. Leur action est retardée et il est nécessaire d’attendre quelques semaines de traitement pour juger de leur efficacité. Ces médicaments peuvent avoir des effets indésirables qui peuvent être graves (diarrhée, réactions allergiques, atteinte hépatique lors de la prise de diacéréine, par exemple) : s’ils surviennent, il est important de les signaler à votre médecin.

Ces médicaments, dont l’efficacité semble minime pour soulager la douleur et la gêne, n’ont aucun intérêt dans le traitement de l’arthrose du genou. Ils ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie.

Traitement chirurgical de l’arthrose du genou

Le traitement chirurgical n’est proposé qu’en cas d’échec des traitements médicaux. Il sera choisi en fonction des symptômes du patient, de son handicap dans la vie quotidienne et de son âge.

Traitement par arthroscopie du genou

Il consiste à réaliser un lavage articulaire du genou pour éliminer les microparticules intra-articulaires qui entretiennent l’inflammation de l’articulation.

Ce lavage est généralement suivi d’infiltrations intra-articulaires de corticoïdes.

L’arthroscopie est généralement réalisée dans un établissement de chirurgie ambulatoire (le patient entre et sort le même jour).

Ostéotomie pour réaligner la jambe

Elle permet de corriger la déviation de l’axe de la jambe (genu varum ou genu valgum) en coupant le tibia et en le fixant dans la bonne position pour réaxer la jambe. Cette intervention permet généralement de retarder de plusieurs années la nécessité d’une prothèse du genou.

Arthroplasties ou prothèses du genou

Il existe différents types de prothèses du genou : la prothèse totale du genou, utilisée si l’arthrose du genou est globale et mal tolérée, la prothèse unicompartimentale, utilisée lorsqu’un seul compartiment du genou (interne ou externe) est atteint et sans anomalie de l’axe de la jambe, la prothèse de rotule, en cas d’arthrose fémoro-patellaire.

Ces prothèses permettent au patient de retrouver une mobilité en flexion presque complète et une vie quotidienne normale, comme la montée et la descente des escaliers.

Evolution après l’intervention

Tout est fait pour que l’évolution soit favorable.

Cependant, la chirurgie et l’hospitalisation peuvent entraîner des complications, notamment chez les personnes âgées.

Les complications générales

Elles sont favorisées par l’hospitalisation et le repos au lit : phlébite et embolie pulmonaire, infection pulmonaire ou pneumonie, infection urinaire ou cystite, aggravation d’une maladie existante : insuffisance cardiaque, diabète…

Complications orthopédiques

Des complications peuvent survenir après la pose d’une prothèse de genou.

Peu après l’opération, on peut craindre : une infection osseuse ou articulaire. Elle peut évoluer rapidement, lorsqu’une contamination survient au cours du geste chirurgical ; un hématome mural ou intra-articulaire.

A distance, dans certains cas, on observe : une raideur du genou ; un descellement de la prothèse de genou ; une usure de la prothèse.

 

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