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Devenir propriétaire : vous avez besoin d’être guidée ?

Sommaire:

De très nombreux Français souhaites devenir propriétaire. Sachez que c’est possible, même si vous n’avez qu’un petit budget.

Ici, nous allons vous donner quelques conseils, qui vous permettront d’acquérir un bien immobilier.

Comment investir dans la pierre ? C’est ce que nous allons développer ici.

Tous nos meilleurs conseils, qui vous permettront enfin de devenir propriétaire

    • Faites le point sur votre budget : devenir propriétaire, c’est avant tout une question de budget. Aussi, il serait intéressant de faire une simulation, pour en savoir un peu plus. Sur http://colibrypatrimoine.com, mais également partout en ligne, vous trouverez des simulateurs qui seront en mesure de vous aider à définir votre enveloppe budgétaire, que vous pourrez allouer à votre projet
    • Choisissez le meilleur prêt immobilier : faire marcher la concurrence entre les banques est un impératif, si vous désirez trouver le meilleur prêt immobilier. Celui-ci vous propose un taux acceptable, des mensualités adaptées, et surtout une assurance emprunteur abordable
    • Définissez vos exigences : lors d’un achat immobilier, les futurs propriétaires savent ce qu’ils ne veulent pas. Mais savent-ils vraiment ce qu’ils veulent ? C’est définitivement une question que vous devez vous poser

Quelles sont les étapes de l’achat d’un bien immobilier ?

Trouver une maison qui répond à vos critères, rédiger une offre d’achat, signer une promesse de vente, et d’autres processus font tous partie du processus d’achat. Que vous souhaitiez acheter votre résidence principale ou réaliser un investissement locatif, nous vous accompagnons à chaque étape du processus.

Recherche d’un lieu de vie

La recherche d’un bien immobilier est la première étape cruciale de votre projet, et vous pouvez le faire de différentes manières, par exemple en consultant les annonces en ligne sur des sites de niche, en vous faisant aider par un agent immobilier, en vous renseignant, etc.

Avant de prendre une décision, il est crucial de se renseigner sur quelques points si vous visitez un bien et qu’il vous intrigue :

Obtenez la superficie du bien en vous renseignant. À l’aide de cette donnée et du site Demande de valeur foncière, vous pourrez déterminer le prix de vente au mètre carré et l’évaluer par rapport à des ventes similaires récentes.

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Pour vous renseigner sur des éléments tels que la possibilité d’inondations ou la présence d’amiante, consultez le diagnostic immobilier.

Renseignez-vous sur le coût spécifique de la copropriété d’un appartement.

Renseignez-vous sur le montant des impôts locaux (taxe foncière notamment).

Contactez la mairie pour connaître les projets urbains qui pourraient avoir un impact sur le quartier ainsi que le plan local d’urbanisme (PLU), qui pourrait avoir des restrictions sur la construction d’une extension, par exemple.

Bon à savoir

Ne remettez pas en cause l’ensemble de votre projet si vous n’arrivez pas à rassembler toutes les informations avant de rédiger votre offre d’achat.

En effet, avant que le vendeur ne signe le contrat de vente, il vous remettra la surface du bien ainsi qu’une évaluation immobilière. Après avoir pris connaissance de ces éléments, vous pouvez donc retirer votre offre.

Rédiger une offre d’achat

L’envoi au vendeur d’une offre d’achat est la deuxième étape de la concrétisation de votre projet immobilier. De préférence, cette offre doit être faite par écrit.

Le prix d’achat du bien (au prix proposé ou inférieur) et la durée de validité de l’offre doivent être précisés (généralement d’une à deux semaines).

Le vendeur dispose du délai suivant pour vous informer de l’acceptation ou du refus de votre offre.

En cas de refus de votre offre, le vendeur peut vous faire une contre-offre, que vous êtes libre d’accepter ou de refuser.

Assurance de la vente : signature

Ce processus est facultatif, mais il est fortement conseillé afin de sécuriser la transaction. En effet, vous avez la possibilité de bien préciser les conditions de la transaction dans l’avant-contrat.

Vous pouvez soit créer un acte sous seing privé avec le vendeur directement, soit faire créer un acte authentique par un notaire afin d’établir la promesse de vente.

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La promesse de vente contient des termes cruciaux pour la transaction et engage fermement le vendeur et l’acheteur, il est donc recommandé d’en utiliser une même si elle n’est pas nécessaire à ce stade.

La promesse de vente doit contenir un certain nombre d’informations concernant les parties concernées, le bien et la vente :

Des détails sur l’acheteur et le vendeur :

les coordonnées de l’acheteur et du vendeur

Détails concernant la propriété :

adresse de l’immeuble

la genèse du bien (acte de vente précédent et ancien propriétaire par exemple)

description complète du bien, éventuellement avec un plan

présence d’une servitude ou d’une hypothèque

des informations sur la transaction, notamment le coût des honoraires du professionnel et la personne chargée de les payer (acheteur ou vendeur)

prix de vente et mode de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt)

les informations sur les critères d’exercice du droit de rétractation, les éventuelles clauses suspensives et la date limite de signature de l’acte de vente définitif, ainsi que la durée de validité de la promesse de vente.

Dans les 10 jours suivant sa signature, la promesse de vente doit être enregistrée auprès de l’administration fiscale.

De plus, vous disposez d’un délai de rétractation de 10 jours après la signature de la promesse de vente qui vous permet de renoncer sans condition à l’achat du bien.

Enfin, il se peut que vous ayez ajouté des conditions en suspens à la promesse de vente, comme l’obtention d’une hypothèque ou d’un permis de construire.

La vente est résiliée sans pénalité si ces conditions ne sont pas remplies, c’est-à-dire si votre prêt et/ou votre permis de construire sont refusés.

Pour en savoir plus

Vous risquez de perdre beaucoup d’argent si vous décidez de ne pas poursuivre la vente au-delà du délai de rétractation ou sans tenir compte des conditions suspensives.

En effet, la promesse de vente prévoit fréquemment le versement au vendeur d’un séquestre, également appelé indemnité d’immobilisation, qui peut atteindre 10 % du prix de vente du bien. Une fois l’affaire conclue, cette somme sera utilisée pour régler la vente.

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Toutefois, le vendeur conserve l’indemnité d’immobilisation à titre de compensation si vous vous retirez de la transaction après la clôture de la fenêtre de rétractation.

Exécution du contrat de vente

C’est à ce stade que vous prenez définitivement possession du bien. Un notaire doit rédiger l’acte de vente.

Pour ce faire, vous pouvez faire appel à un seul notaire ou choisir deux notaires, un pour le vendeur et un pour l’acheteur.

Le notaire du vendeur et celui de l’acheteur « se partagent les honoraires, sans que le coût soit plus élevé », selon l’Agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL), si vous engagez deux notaires.

Les clés vous sont remises lors de la signature de l’acte de vente, en échange du paiement du prix convenu pour le bien et des frais de notaire.

Même si le notaire vous remet des certificats de propriété à l’issue de l’acte de vente afin que vous puissiez entamer vos démarches administratives (gaz, eau, électricité, contrat d’assurance, etc.), vous devez encore attendre votre titre de propriété.

En effet, il reste encore quelques formalités à accomplir par le notaire, notamment l’enregistrement de l’acte de vente au service de la publicité foncière. Une copie de l’acte scellé par l’administration fiscale sera remise au notaire à l’issue de cette procédure. L’étude notariale conserve ce document, qui constitue votre titre de propriété, pendant 100 ans avant de le remettre aux archives départementales.

Bon à savoir

L’acheteur dispose d’un délai de réflexion de dix jours s’il veut signer l’acte de vente sans avoir conclu au préalable un compromis de vente. Dans ce cas, le projet d’acte de vente vous sera remis par le notaire, qui vous demandera de le signer une fois le délai de réflexion écoulé.